Jean Couranjou

 

image exceptionnels et uniques au monde
Les grands carreaux
à motif figuratif
  (XVIIIe)
du « Palais Oriental » (Dār ben Cheneb)
à Alger

 

A la fin du chapitre sur les carreaux valenciens (chap. Les carreaux hispaniques de Valence), j’indique l’existence de ces carreaux tout à fait à part. Jusqu’à une date encore récente, ils étaient totalement indéterminés. L’étude qui en a été faite, publiée sous deux angles différents, l’une en 2004 (Couranjou, Santanach, en catalan)  1, l’autre en 2008 (Couranjou, en français) 2 a enfin levé cette méconnaissance.
Elle comporte deux volets :
  l’étude de la demeure à partir d’une note non publiée faite par les Pères Blancs qui y habitèrent de 1943 à 1977 au moins,
l’étude des grands carreaux figuratifs faite par moi-même, et, pour leur détermination précise, par Santanach.
Pour la demeure, je passerai vite ici, et complètement sous silence son architecture ; elle est en effet postérieure à la Régence d’Alger et on en retrouvera l’essentiel dans 2008 (repris ailleurs, copie dont je n’ai pas vérifié l’exactitude) ; malgré son étroite parenté avec celles d’époque, cette demeure s’en différencie toutefois sur divers points. Ainsi elle ne rentre pas dans le cadre de ce site limité à la période turque. Il en va différemment des carreaux.

Depuis ma dernière publication (2008), quelques nouvelles données ont été acquises qui ont été intégrées ici.

La demeure
(résumé)

    Emplacement

plan
Le Palais Oriental (Dār ben Cheneb) se trouve juste au-delà de la limite nord-ouest de l’ancienne cité barbaresque, com­mu­nément appelée Casbah (= qasba).


Plan partiel d’Alger (Guides bleus, 1955)


Cette limite nord-ouest de l’ancienne cité était marquée par les remparts défendus par un fossé large d’une quinzaine de mètres et profond de six mètres. C’est sur l’emplacement de cet ancien fossé dit “du couchant” qu’ont été construits vers 1871 les escaliers du boulevard Valée devenu boulevard de Verdun entre 1930 et 1938 ; plus tard (1904), en contrebas, fut édifiée la médersa. Ainsi le Palais Oriental se trouve-t-il, sur son côté sud-est, séparé de la Casbah par ces escaliers. Côté nord-est, donc côté mer, il trouve presque en face de lui la mosquée Sidi ‘Abd al-Rahmān, elle-même ayant pour voisine sur son côté sud-est, la médersa. Ces deux monuments surplombent, plus proche encore de la mer, le lycée Bugeaud qui fut construit entre 1862 et 1868.
 

 

vue



Médersa

Mosquée Sidi ‘Abd al Rhamān

Palais Oriental

Jardin Marengo

 



Historique

Le Palais Oriental fut construit entre 1857 et 1864 soit une trentaine d’années après la prise d’Alger, fin de la Régence turque. Il fut bâti par une famille juive (Tabet‑Cohen). Son nom s’applique à ce qu’il fut probablement alors : un magasin d’exposition et de ventes d’articles orientaux et peut-être un salon de dégustation, lieu prisé à l’époque par les hiverneurs, Britanniques surtout, dont il fallait satisfaire sans doute le goût d’orientalisme. En 1884, le Palais Oriental fut racheté par mes arrière-grands-parents Goinard auxquels il appartint jusqu’en 1919 ; il faisait alors fonction d’ouvroir d’apprentissage de broderie pour jeunes filles indigènes tenu par Madame Luce-Ben Aben, si bien qu’au début du XXe siècle, mes arrière-grands-parents firent construire juste au-dessous du Palais wurst1Oriental, sur le même terrain, une autre demeure également de style Régence turque mais s’en éloignant toutefois davantage que la précédente et décorée de carreaux contemporains de sa construction, pour la plupart des copies françaises de modèles anciens catalans et valenciens importés en Algérie à l’époque turque. En 1923, les Sœurs Blanches s’installèrent dans les deux habitations qu’elles occupèrent jusqu’en 1943 3. Elles y tenaient dans “la maison du haut” (le Palais Oriental) un dispensaire-école pour la population indigène connu sous le nom de S.B.M. ; celui-ci comprenait notamment les dispensaires ophtalmologique et pédiatrique (la goutte de lait ) ; dans la “maison du bas” (construite par mes arrière-grands-parents), elles tenaient un ouvroir d’ap­pren­tis­sage de broderie pour fillettes indigènes. En 1943 les Pères Blancs s’installèrent à leur tour dans les lieux et en devinrent propriétaires en 1958. Ils y restèrent encore un certain nombre d’années après l’Indépendance (au moins jusqu’en 1977). L’ensemble constitué par les deux demeures est aujourd’hui appelé Dār Binchanāb (Dār Ben Cheneb), non qu’elle ait appartenu à un certain Ben Cheneb, mais du nom de la rue sur la quelle elles ouvrent ; le nom de cette rue donné à l’époque française est celui d’un érudit algérien. Puis jusqu’en 1994, année de l’assassinat (le 8 mai) du frère Henri-Barthélemy Vergès (mariste) et de la sœur Paul-Hélène Saint-Raymond (petite sœur de l’Assomption), le Palais Oriental abritait une bibliothèque tenue par l’ordre des Maristes tandis que les petites sœurs de l’Assomption animaient un centre d’aide sociale, probablement dans la “maison du bas”. Cette bibliothèque très fréquentée par les élèves du Lycée ex-Bugeaud recelait les 7000 ouvrages, la plupart en arabe, laissés par les Pères Blancs ; elle comportait salles de lectures, de répétitions scolaires, de cours d’infor­matique.... J’ignore ce qu’il en est depuis de cet ensemble des deux demeures qui serait toujours propriété de l’archevêché d’Alger et qui, si longtemps et encore après l’Indépendance, fut un des symboles du dévouement de la France envers la population indigène.

wurst2

Wust al-dâr du Palais Oriental
cliché J. Couranjou, 1959

Les grands carreaux à motif figuratif
une énigme enfin résolue

Si le style de la demeure s’apparente fortement à celui de l’époque turque, c’est notamment que les nombreux éléments architecturaux utilisés proviennent d’anciennes constructions démolies pour les besoins de l’urbanisme : colonnes et chapiteaux, bassins, fontaines, grilles de fenêtres intérieures, carreaux de marbre hexagonaux de pavement, balustrades finement tournées de cèdre ou de thuya, hautes portes de cèdre travaillées, à vantaux etc...
Ces récupérations concernent également une bonne part des carreaux. Ainsi ceux du Palais Oriental correspondent à trois âges.

gdcarrCes grands carreaux sont disposés au bas des quatre murs de la cour intérieure (cliché ci-contre, P. Grelon 1962). Ils sont généralement sur deux rangs et surmontés de catalans de Barcelone (XVIIe-XVIIIe, à droite) ou de petits carreaux français (XIXe, à gauche) ; ceux entourant les fenêtres intérieures et garnissant leur épaisseur sont les catalans mentionnés ci-dessus : palme, œillet bleu et rocaille aux trois fleurs (chap. Les carreaux hispaniques de Barcelone). Ailleurs dans la cour intérieure [abords de certaines fenêtres et autour d’une vasque d’angle (cliché en tête de page, P. Grelon 1962)], ils sont disposés sur une hauteur de sept rangs.
Dans l’ensemble de la demeure, leur nombre est élevé. Selon Aïssaoui 4, il est supérieur à 300, ce qui est bien au-dessus de mon estimation de 200 au plus, établie à partir de clichés.
Leur dimension est de 20 à 20,5 cm, un peu moins pour ceux aux abords d’une fenêtre, apparemment légèrement amputés en hauteur, tandis que d’autres , représentant le plus souvent un arbre, le sont largement latéralement d’où leur forme rectangulaire.
Les motifs portés par ces grands carreaux polychromes sont divers (clichés à gauche, M. Philibert 1956) ; c’est souvent un monument, un arbre (cliché ci-dessous, Aïssaoui 2008), assez fréquemment un, deux ou plusieurs oiseaux, un personnage, parfois deux dont il existe des types très divers, même un grotesque, enfin plus rarement un bateau, un animal réel ou fabuleux. Le sujet repose selon le cas, sur un sol vallonné ou sur la mer. Dans tous les cas, le sol ou la mer atteint les deux bords latéraux du carreau, comme pour permettre des assemblages dans le sens horizontal ; ainsi dans leur disposition au Palais Oriental, le sol de deux carreaux voisins peut se trouver en coïncidence, de même sol et mer peuvent se jouxter d’un carreau au voisin pour constituer un cadre littoral.

Ces carreaux présentent certaines analogies avec les hispaniques du XVIIIe, voire du début du XIXesiècle. en particulier par la tenue vestimentaire des personnages représentés. Leur grande taille de 20 à 20,5 cm les éloigne de ceux de Barcelone, toujours de 13 à 13.5 cm et bordés d’un liseré jaune tout gdcarr3autour du carreau. De plus chez les bar­celonais, un motif principal don­né est fait à partir d’un même poncif (chap. Glossaire) répété de carreau en carreau, tandis que des colorations et un environnement différents donnent pour un même sujet une impression de diversité. En examinant de près les carreaux du Palais Oriental, gdcarr8on constate, au contraire, pour un thème donné, une diversité réelle ; ainsi le chasseur représenté plusieurs fois est toujours (ou presque toujours ?) différent jusque dans sa position (comparer les trois chasseurs : ci-dessus, M. Philibert 1956, ci-contre, J. Couranjou 1997 et ci-dessous, Aïssaoui 2008). Il est difficile d’imaginergdcarr4 l’usage d’autant de poncifs pour cette confection et on peut se demander si le décor n’a pas été fait di­rectement à la main. Les carreaux du Palais Oriental s’apparentent bien plus aux Valenciens en particulier par la taille et l’absence de liseré. Mais, comme le souligne Santanach, ceux-ci sont fermés, le sujet reposant sur une terrasse gdcarr5(élément de sol très court n’atteignant jamais les bords du carreau). Tout laisse alors à penser que ceux du Palais Oriental, ici disposés sans souci de continuité, étaient destinés à l’origine à former des suites cohérentes, ce qui d’ailleurs est confirmé à plusieurs reprises (clichés ci-dessus et à gauche, Aïssaoui 2008) par des ensembles de deux carreaux où un animal (chien, oiseau) se trouve en partie sur chacun des deux carreaux.

 

Localisation initiale

gdcarr6Le bord assez souvent abîmé, parfois même une fracture complète (cliché ci-contre, Gedovius : 4 des 6 carreaux), confirment s’il en était besoin que ces carreaux (apparemment plus âgés que la bâtisse) proviennent bien de monuments plus anciens. La récupération de carreaux et d’autres éléments d’architecture sur des édifices antérieurs, ruinés, n’a jamais été chose rare à Alger comme à Constantine ou ailleurs (chap. Contextes historique et archi­tectural). De plus, après la Conquête (1830), la construction de la cité moderne a nécessité la destruction d’une bonne partie de la basse Casbah ; les éléments architecturaux n’en ont pas été per­dus ; beaucoup ont essaimé en différents lieux de la ville. C’est très probablement ainsi que, lors de son édification, le Palais Oriental a pu accueillir, entre autres, ces grands carreaux appartenant à première vue à la deuxième moitié du XVIIIe siècle ou au début du XIXe et donc alors vieux de quatre-vingt ans environ ou moins ; peut-être même que la demeure qui abritait ces faïences menaçait-elle déjà ruine (chap. Contextes historique et architectural). On peut s’étonner que des carreaux figuratifs dont certains représentent même des personnages puissent avoir été importés à l’époque turque, en dépit de l’interdit musulman. On a vu (chap. Les carreaux catalans, Les carreaux néerlandais…) que le cas n’est pas unique en Algérie, et ce pour les différentes origines sauf bien sûr la tunisienne si l’on excepte de possibles oiseaux sur certains panneaux à miŗhāb. De plus les grands carreaux étudiés ici sont en assez grand nombre. On peut supposer qu’avant de décorer le Palais Oriental construit par une famille juive, ils se trouvaient précédemment dans une maison également juive de la ville où, là, l’interdit musulman n’existe pas. Il est même possible que cette maison précédente ait appartenu à cette même famille ou à une famille parente, pourquoi pas ? On est là bien sûr dans le domaine des hypothèses. A la fin de l’époque turque, Alger comportait trois quartiers juifs (Boyer, 1963, Tal Shuval, 1998 ; chap. Bibliographie). L’un se trouvait au centre de la moyenne Casbah dans le quartier dénommé à l’époque Saba ‘Luwiyāt (les sept coudes), non loin du Sūq al-kabīr, où il demeurait toujours à l’époque française (rue de la Lyre, rue Randon). Les deux autres se situaient aux alentours de deux des portes de la ville; l’un à la porte sud (Bāb ‘Azzūn = Bab Azoun), l’autre à la porte nord (Bāb al-Wād = Bab el-Oued). Or le Palais Oriental se trouve tout près de cette ancienne porte du nord d’Alger. De là à penser que ces carreaux provenaient d’une demeure proche dans cet ancien quartier juif, pourquoi pas encore ?

Détermination : origine et datation

Il restait à préciser l’origine et la datation précises de ces carreaux. Cette ultime partie de l’étude a été confiée à Joan Santanach i Soler, à l’époque directeur et rédacteur de la revue spécialisée (Barcelone) dans laquelle je publie depuis des années. En effet ce collectionneur et chercheur en céramique hispanique, auteur de nombreuses publications, avait accès à une abondante bibliographie dépassant largement le cadre de la céramique de revêtement. Il devait y constater l’absence de telles faïences.
Il entreprit alors un travail long et approfondi au terme duquel il devait confirmer que les carreaux du Palais Oriental sont valenciens et bien entendu confectionnés à Valence même (chap. Les carreaux hispaniques de Valence). Aussi bien par la tenue vestimentaire des personnages que par le style, on peut dater l’ensemble du dernier quart du XVIIIe. Le chasseur qui apparaît à plusieurs reprises est tout à fait comparable à celui également en motif complet sur un carreau présenté par Pérez Guillén (chap. Bibliographie) qui, lui, repose sur une terrasse.
En effet, comme on l’a vu, les carreaux du Palais Oriental présentent cette principale particularité que le sujet repose sur une base toute différente de celle des modèles valenciens carrés de cette période, et permettant un assemblage visiblement prévu pour constituer des suites qui avaient dû être minutieusement respectées dans l’emplacement d’origine mais cette con­tinuité a été presque totalement perdue lors du transfert vers le nouvel édifice. gdcarr7Cette disposition particulière (sol atteignant les côtés du carreau) constitue apparemment un cas unique pour des modèles valenciens figuratifs carrés, la possibilité d’assemblage qui en résulte n’existant, dans cette origine à la même époque, que pour ceux de forme rectangulaire destinés à la décoration des contremarches d’escalier.

Détail de quatre carreaux, M. Philibert 1956

De plus la présence parmi les carreaux d'Alger d’un grotesque (en haut à droite du cliché ci-contre, Philibert 1956) est chose rare car dans toute la bibliographie, il n’y en a que trois pour les carreaux valenciens de cette époque.

 

Conclusion

Si le Palais Oriental présente en soi un intérêt par son histoire humanitaire, la valeur principale en revient de loin à son revêtement céramique exceptionnel qui semble n’exister que là au monde.
Ces carreaux bien particuliers et si différents des autres en Algérie, avaient toujours intrigué et étonné ceux qui avaient pu les voir, d’abord par les sujets représentés, en particulier animaux et même personnages, ce qui au Maghreb n’est pas courant, ensuite par leur grande taille, enfin par leur nombre élevé dans cette demeure, contrastant vivement avec leur absence ailleurs en ce pays. On sait désormais que les grands carreaux figuratifs du Palais Oriental à Alger sont valenciens et du dernier quart du XVIIIe (très probablement de la dernière décennie).
Bien plus, les recherches faites sur ce bel ensemble montrent qu’il est encore plus rare qu’on pouvait le penser puisque de tels modèles, inconnus en leur pays d’origine et donc absents des ouvrages, sont uniques. En fait ils constituent un compromis entre les modèles de même époque : ceux rectangulaires pour contremarches, formant une courte suite, et les carrés de même taille mais incapables de s’associer pour constituer de telles scènes. D’autre part, la présence parmi ces carreaux d’un grotesque en cette fin du XVIIIe, c’est-à-dire bien plus tôt qu’elle n’est connue dans la faïence valencienne, est un petite découverte intéressante.
Les apports de cette étude sont donc particulièrement enrichissants pour la connaissance de la faïence de revêtement valencienne à motif figuratif du XVIIIe siècle. Ils viendront compléter les répertoires des carreaux de cette origine.

Bien sûr, tout laisse à penser que cette fournée très particulière a été réalisée spécialement sur commande. Ce cas n’est pas unique, il est commun aux confections d’au moins deux origines qui sont venues décorer les monuments de l’ancienne Régence d’Alger (chap. Les carreaux hispaniques catalans, Les carreaux néerlandais… passim). Mais seule cette demeure bénéficie de cette céramique particulièrement précieuse par sa rareté.



1. Couranjou J. (avec la collaboration de Santanach i Soler J.), 2004. El conjunt de rajoles Valencianes de motiu figuratiu (segurament del darrer quart del segle XVIII), exceptional a Algèria, del « Palau Oriental », d’Alger : una producció especial, d’encàrrec ? [Exceptionnel en Algérie, l’ensemble des carreaux valenciens à motif figuratif (probablement du dernier quart du XVIIIe siècle) du « Palais Oriental » à Alger : une confection spéciale sur commande ?]. Butlleti Informatiu de Ceramicà, 80-81, 20-28. (en catalan).

2. Couranjou J., 2008 Le « Palais Oriental » à Alger, site unique d’un ensemble de carreaux exceptionnels, à motif figuratif, du XVIIIe siècle. l’algérianiste, 123, 56-62, 124, 71-80.

3. Visions d’Afrique. De la Méditerranée au désert  (les œuvres des Sœurs Blanches du Cardinal Lavigerie), 1930, G.L. Arlaud, édit., Lyon.

4. Aïssaoui Zohra, 2007. Carreaux de faïence et demeures à l’époque ottomane en Algérie. Alger, éditions Barzakh. (petit catalogue de quelques carreaux en Algérie, où le Palais Oriental occupe une certaine place. Pour l’auteur, ces carreaux figuratifs sont probablement néerlandais).

 

 

Renvois aux chapitres du site

Vestiges architecturaux
de la RÉgence turque d’Alger

La Régence turque d’Alger (1518-1830) : contextes historique et architectural
Bibliographie générale
Liens

Les carreaux de faïence
de la RÉgence turque d’Alger

   1. Travaux de l’auteur depuis 1965
2. Carreaux hispaniques de Barcelone
3. Carreaux hispaniques de Valence
4. Carreaux tunisiens
5. Carreaux néerlandais
6. Carreaux italiens de Naples
7. Carreaux d’origines diverses ou indéterminées
8. Ouvertures, symétries, assemblages
9. Glossaire

LES GRANDS CARREAUX A MOFIF FIGURATIF
DU « PALAIS ORIENTAL » (Dār ben Cheneb) à ALGER

Djenan’ Baldji, demeure d’Époque turque
dans sa campagne du Sahel algÉrois

Emplacement, acquisition, plans
Autour de la demeure : jardin et propriété
Demeure et dépendance turques : architecture et datation