| Jean Couranjou |
demeure d’époque turque
(1770-80)
dans sa campagne du Sahel algérois
(dans les années 1935-1955)
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Sommaire |
| Emplacement, acquisition, plans |
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| Autour de la demeure : jardin, propriété | |
| Demeure et dépendance turques : architecture, datation |
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| clichés : Pierre Couranjou noir et blanc = années 30 couleurs = années 50-60 sauf ceux marqués : * = auteurs indéterminés de la famille ** = Jean Couranjou *** = Ronald Robinson en 1965 **** = internet |
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| illustrations : Jean Couranjou |
Il existe encore en Algérie et en particulier à Alger et dans ses environs, quelques demeures d’époque turque probablement pas toujours dans le meilleur état et un certain nombre laissées à l’abandon, tombant en ruine. C’est regrettable vu leur intérêt historique et architectural. A vrai dire, il a été écrit assez peu sur ces constructions constituant avec la ville, en particulier l’ancienne médina, à Alger, la Casbah, un témoignage unique du passé. Si toutes ces belles demeures de l’Afrique du Nord présentent entre elles nombre de points communs, elles sont toutes caractéristiques du lieu : celles de Fès sont différentes de celles de Tlemcen, différentes de celles d ‘Alger, de Constantine, de Tunis…
Celle présentée ici n’est pas parmi les plus luxueuses. Elle n’en présente pas moins tous les caractères architecturaux de son époque. C’est la demeure familiale, telle qu’elle était au 20e siècle dans sa campagne du Sahel algérois, celle que, de ce fait, je connais le mieux.
J’en ai fait, à titre privé, une étude complète. C’est d’elle que j’ai tiré l’essentiel de quelques-uns de ses chapitres, présentés et résumés ici.
Je dois signaler à ce propos une erreur dont je suis en partie responsable. Cette propriété de Djenan’ Baldji est décrite brièvement parmi la multitude de celles de l’ouvrage de Marion Vidal-Bué (Villas et palais d’Alger du XVIIIe à nos jours, 2012). Il y est dit que Djenan’ Baldji a aujourd’hui disparu. C’est en effet ce que j’avais précisé à l’auteur en lui faisant parvenir textes et clichés de trois des demeures présentées dans l’ouvrage. C’est que, n’ayant pas, ainsi que mes proches, retrouvé notre maison de famille sur photos par satellite, tant le paysage environnant était bouleversé par les multiples constructions et voies ayant pris la place de la propriété, que nous la croyions disparue. Une fois l’ouvrage édité, je fus averti par Lee Robinsong qui habita Djenan’ Baldji quelque temps autour de 1965, que si la propriété avait effectivement disparu, la demeure et son jardin immédiat étaient toujours en place, ce que nous avons pu constater en effet sur clichés pris par satellite.
Jean Couranjou
créé en juin 2014